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02/02/2009

Le Messie sacrifié (Corben 1/1)

JEREMY BROOD Albin Michel Special USA 1984

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Jeremy Brood et Char (Charlene) sont deux agents spatiaux GS6. Cela fait trois ans qu'ils errent dans l'espace sans message de la Terre. Enfin, une transmission incomplète les invite à se rendre sur la planète Eden. Là bas, le précédent spationaute affecté sur place afin d'aider la civilisation autochtone est mort (...) Une fois sur place, Jeremy part en reconnaissance. Mais le sillage de son vaisseau rentrant dans l'atmosphère est pris pour l'étoile du messie. Et lui a tout d'un sauveur (...)

Ci dessus à gauche : page 2, une couverture alternative ? (toutes images © ayant droits)

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Ci-dessus : Vers l'execution de la vierge. Brood est caché derrière la statue monumentale et observe.

Sans paroles, une scène qui parle d'elle-même.

Après Den, Jeremy Brood est le meilleur album des années 80 de Corben. Pure scénario de SF écrit par Jan Strnad, spécialisé dans les mondes post-apocalyptiques. Cet album dévoile cependant d'avantage la vie pas si extraterrestre que ça de deux civilisations en conflit perdues dans les confins de l'espace.

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Le ton est sérieux, à mille lieux du troisième (voir premier) degré de certains futurs albums de l'auteur, et les couleurs ainsi que la mise en page sont là ! Corben use d'un découpage cinématographique trés intéressant.

Les couleurs variées sont flashy et le système de fonds colorés pleine page inédit ou en tous cas rare pour l'époque est particulièrement remarquable. On est encore héberlué, vingt ans après par ce rendu, même si le style a depuis fait école.

La fin, à la chute bien étudiée est à la fois dramatique et réaliste. Réaliste parceque les héros ne s'appellent pas toujours Den et ne sortent pas toujours vainqueurs...

Ci-dessus à gauche : la technique de l'aérographe à son paroxysme.

Ci-dessus à droite : des plans cinématographiques géniaux.

En toute dernière vignette, le salut du héros, changé physiquement, et qui vient de subir un traumatisme irréversible, peut rappeler d'une certaine manière Charlton Heston dans "La planète des singes", lorsque ce dernier comprend que, seul survivant de sa race, il va devoir rester définitivement sur une planète qui n'est pas la sienne...

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...Un must SF concis, beau, efficace.

* Première chronique lié au site : 'Richard Corben, enfant du feu" *

 

12:45 Publié dans Corben | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : jeremy brood

Commentaires

Pour ma part, à l'exception des suites de Den, j'ai moins prêté d'attention à la production de Corben des années (Monde Mutant etc ...). Je n'ai d'ailleurs pas relu Jeremy Brood depuis que j'ai acheté l'album il y a une vingtaine d'années. Par contre, j'admets que sur le plan graphique, cela correspond à l'époque ou Corben est en pleine possession de sa technique.
Cela me donne une bonne idée de relecture :-)

Écrit par : Raymond | 06/02/2009

C'est le souci de sa biblio disparate.
Néanmoins, il est vrai que cet album vaut bien le coup (le coût ?) .
C'est donc tout le but de ces quelques pages... donner l'envie.
... "d'avoir envie " ? (oufouf)

Écrit par : hectorvadair | 06/02/2009

Arggghh, quand j'ai vu le scan de la couverture à gauche, j'ai cru que j'avais raté l'édition originale dans ma collection ! Faut pas me faire des frayeurs comme ça :)

Écrit par : Golgote | 17/02/2009

Ouf ouf ! C'est sûr que ca m'aurait fait le même effet !
Désolé our l'instant de panique !

Écrit par : hectorvadair | 17/02/2009

Les commentaires sont fermés.